Pendant trois ans, un homme de 63 ans a trompé les institutions en percevant indûment des aides sociales. Il a caché son emploi réel, remplissant chaque mois des déclarations trompeuses pour continuer à toucher les allocations chômage.
Comment une telle fraude a-t-elle pu passer inaperçue si longtemps ? Aujourd’hui, la justice s’est saisie de l’affaire, révélant l’ampleur des déclarations mensongères et les sommes considérables impliquées. Un scandale qui soulève de nombreuses questions sur les contrôles effectués par les organismes concernés !
Un salarié dissimulé découvert par France Travail Bretagne
En février dernier, un homme de 63 ans originaire de Brest a été démasqué par les services de France Travail Bretagne pour avoir occupé un emploi sans le déclarer. L’organisme a découvert que cette personne, inscrite comme demandeur d’emploi, travaillait en parallèle pour une entreprise locale sans en informer les autorités compétentes. Cette découverte fait suite à des contrôles réguliers menés pour lutter contre la fraude aux allocations.
Cette situation a permis au bénéficiaire indélicat de percevoir des allocations chômage tout en touchant un salaire, ce qui constitue une infraction grave. Employé au sein de Brest Métropole, il a exercé une activité professionnelle sans effectuer les démarches nécessaires, s’inscrivant ainsi dans un cas typique de travail non déclaré. Les investigations menées ont mis en lumière ces pratiques frauduleuses, provoquant une réaction immédiate des autorités.
Condamnation au remboursement et prison avec sursis
Le tribunal de Brest a statué sur cette affaire en juin, condamnant le prévenu à rembourser les sommes perçues indûment au titre des allocations chômage. La justice a prononcé une peine de prison avec sursis de six mois, tenant compte de la gravité des faits et du préjudice causé à la collectivité. Le prévenu a reconnu les faits, ce qui a été pris en considération lors du jugement.
Outre le remboursement des indemnités, le condamné devra s’acquitter des frais de justice et respecter une mise à l’épreuve durant laquelle il devra justifier de ses activités. Cette décision exemplaire vise à dissuader de telles pratiques et à rappeler le devoir de respecter les obligations déclaratives liées à l’emploi. France Travail Bretagne s’est félicitée de ce verdict, soulignant son engagement dans la lutte contre la fraude.