Les attaques informatiques prennent une nouvelle ampleur en 2025, avec des pirates qui redoublent d’ingéniosité. Des entreprises de toutes tailles font face à des menaces de plus en plus sophistiquées.
L’émergence de l’intelligence artificielle dans les mains de hackers renforce ce phénomène inquiétant. Les traditionnels antivirus ne suffisent plus pour contrer les nouveaux ransomwares qui se propagent à grande vitesse. Comment se protéger dans ce contexte où la menace cyber n’a jamais été aussi présente ?
Professionnels de la sécurité insuffisamment préparés face aux attaques
Selon une étude récente d’Ivanti, seulement 29 % des professionnels de la sécurité se sentent pleinement prêts à affronter la menace croissante des ransomwares prévue pour 2025. Malgré l’évolution constante des techniques employées par les cybercriminels, beaucoup estiment ne pas disposer des ressources ou des formations adéquates pour contrer efficacement ces attaques complexes.
Cette situation expose les organisations à des risques majeurs. Les pirates informatiques exploitent des failles de sécurité de plus en plus sophistiquées, rendant les attaques par ransomwares particulièrement dévastatrices. Les entreprises doivent donc reconsidérer leurs stratégies pour éviter une préparation insuffisante face à ces menaces et protéger leurs données sensibles.
- Seuls 29 % des professionnels se sentent bien préparés face aux cybermenaces.
- 49 % pensent que leurs dirigeants comprennent les enjeux liés à la gestion de l’exposition.
- 22 % des entreprises prévoient d’augmenter leur investissement en sécurité d’ici 2025.
- Un tiers des responsables considèrent la dette technologique comme un frein à la sécurité.
- 62 % des sondés mentionnent que les silos de données rallongent les délais de réaction.
Gestion de l’exposition : une stratégie sous-exploitée
Malgré les risques évidents, la gestion de l’exposition reste une approche peu adoptée par les entreprises. Bien que près de la moitié des professionnels estiment que leurs dirigeants sont conscients de son importance, les actions concrètes se font attendre. Cette négligence laisse les systèmes vulnérables aux attaques ciblées.
Par ailleurs, seulement 22 % des organisations envisagent d’accroître leur investissement en sécurité dans les années à venir. Cette réticence financière compromet la capacité à identifier et corriger les vulnérabilités critiques avant qu’elles ne soient exploitées. Il devient alors impératif pour les entreprises de réévaluer leurs priorités en terme de cybersécurité.
La dette technologique et les silos de données affaiblissent la cybersécurité
La croissance de la dette technologique représente un obstacle majeur pour la sécurité des systèmes d’information. En accumulant des technologies obsolètes, les entreprises s’exposent à des failles exploitables par les cybercriminels. Un tiers des responsables de la sécurité reconnaissent que cette dette limite leur capacité à protéger efficacement leur organisation.
Parallèlement, les silos de données internes compliquent la détection et la réponse aux incidents. Lorsque les informations sont dispersées et cloisonnées, il devient difficile d’avoir une vision globale des menaces. Cette fragmentation affaiblit la posture de sécurité des organisations, rendant les processus de remédiation moins efficients.
« Les dirigeants d’entreprise doivent intégrer l’impact du cyber-risque dans leur évaluation des risques business. La gestion de l’exposition leur permet d’évaluer les vulnérabilités et les risques pesant sur leurs objectifs stratégiques, afin de trouver un équilibre entre sécurité et efficacité opérationnelle. »
Daniel Spicer, Chief Security Officer chez Ivanti
Collaboration accrue pour renforcer la résilience aux cybermenaces
Une véritable collaboration interservices s’impose pour améliorer la défense contre les attaques. En favorisant la communication entre les départements, les entreprises peuvent identifier plus rapidement les risques et partager des solutions efficaces. Cette synergie opérationnelle est un atout pour anticiper les mouvements des cybercriminels.
Adopter une stratégie globale renforce la résilience face aux cybermenaces. En coordonnant les efforts et en mutualisant les compétences, les organisations sont mieux armées pour réagir aux incidents et minimiser leur impact.
