Ce policier sensé être en télétravail a berné ses supérieurs pendant des mois avec une astuce informatique

Par Frederic Becquemin

Un policier britannique de Yeovil a découvert comment tromper ses responsables en utilisant une astuce informatique simple pour feindre sa présence au travail. Pendant plusieurs mois, cet agent a réussi à contourner la supervision du télétravail grâce à un subterfuge numérique basique.

L’homme avait mis en place une fausse présence en ligne qui donnait l’illusion qu’il travaillait activement sur son ordinateur de service. Cette combine douteuse sur ordinateur lui permettait de vaquer à ses occupations personnelles tout en paraissant productif aux yeux de sa hiérarchie, jusqu’à ce que sa ruse soit finalement démasquée.

Une supercherie découverte à cause d’un excès de zèle numérique

Pendant plusieurs mois de travail à distance, le policier affichait des statistiques qui semblaient parfaites. Ses chefs ont vite remarqué cette anomalie grâce à la surveillance des collaborateurs à distance. L’agent présentait un niveau d’activité sur son poste informatique bien au-dessus de la moyenne, un taux d’activité numérique anormalement élevé qui ne correspondait pas aux résultats concrets de son travail.

Cette incohérence a déclenché une vérification approfondie. Les analystes ont rapidement identifié un comportement inhabituel détecté dans les journaux d’activité. Malgré une activité numérique irréprochable en apparence, aucun travail réel n’était produit. Cette affaire a mis en lumière les faiblesses dans la supervision du télétravail et la nécessité d’améliorer les protocoles de vérification pour éviter de telles situations.

La touche Z, l’outil choisi pour simuler une activité permanente

L’astuce utilisée par l’agent était d’une simplicité déconcertante. Il avait trouvé le moyen de maintenir son profil en ligne constamment actif sans être présent derrière l’écran. Sa technique consistait à ouvrir des pages vierges dans Word où la répétition automatique d’une lettre donnait l’illusion d’une saisie continue.

« Il a simplement appuyé sur la touche Z pour garder son statut en ligne actif, trompant tout le système. »

Mark Ley-Morgan

Cette ruse, bien que informatiquement simpliste, s’est avérée redoutablement efficace pendant des mois. L’agent utilisait un poids pour maintenir son clavier bloqué volontairement sur une touche spécifique, créant ainsi une impression d’activité ininterrompue. Cette méthode rudimentaire a néanmoins suffi à contourner les systèmes de contrôle mis en place par sa hiérarchie.

Condamnation et exclusion définitive des services policiers

Face à la gravité des faits, les conséquences n’ont pas tardé. Le tribunal a formellement reconnu la tromperie orchestrée par l’agent, qualifiant son comportement d’inacceptable pour un représentant des forces de l’ordre. Avant même la décision du tribunal de police, l’agent avait préféré quitter ses fonctions, anticipant la sévérité des sanctions à venir.

La justice a voulu marquer les esprits avec cette affaire. Les accusations de malhonnêteté ont été prises très au sérieux, aboutissant à une radiation permanente. Cette sanction exemplaire rappelle l’exigence d’intégrité attendue des forces de l’ordre et montre la détermination des autorités à sanctionner tout manquement à l’éthique professionnelle, particulièrement dans un corps censé incarner le respect des règles.

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