Investir en bourse grâce à la trésorerie d’une SASU séduit les dirigeants attentifs à la pression fiscale

Par Alexandre Barre

Les dirigeants de SASU traquent chaque euro immobile sur le compte courant, conscients du coût de cette inertie. Cette quête les pousse à transformer leur trésorerie excédentaire en levier financier face à la fiscalité.

La bourse apparaît alors comme une scène exigeante, où la société espère doper ses marges tout en préservant la disponibilité de son capital. L’ouverture d’un compte-titres de société dédié à des placements boursiers de l’entreprise soulève des dilemmes de risque, de liquidité et d’optimisation fiscale aux yeux des dirigeants et conseils.

Fiscalité des placements d’entreprise : impôt sur les sociétés, dividendes et options d’imposition

Le 19 décembre 2025, à Paris, Noun Partners a détaillé le traitement fiscal des placements financiers détenus par une SASU. Les plus-values et revenus générés restent soumis à l’impôt sur les sociétés, avant toute remontée de trésorerie vers l’actionnaire unique.

Quand la SASU verse des flux à son associé unique, le dirigeant arbitre entre rémunération immédiate et poursuite de la capitalisation interne. Ce choix passe par une distribution de dividendes soumise au prélèvement forfaitaire unique de 30 %, ou par une option pour le barème progressif IR, chaque scénario modifiant la charge fiscale personnelle.

Investir la trésorerie d’une SASU en bourse demande un cadre clair : fiscalité, horizon de temps et besoin de liquidité doivent être alignés avant toute prise de décision.

Malek Ziane, fondateur de Noun Partners

Entre rendement et liquidités, un équilibre recherché par les patrons de petites structures

Depuis 2020, Malek Ziane, fondateur de Noun Partners, observe que les dirigeants de SASU s’interrogent sur l’usage de leur trésorerie excédentaire. Ils cherchent un cadre de gestion des liquidités capable de financer salaires, charges et investissements, tout en laissant une marge pour investir sur les marchés.

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Présentées le 19 décembre 2025 à Paris, ses recommandations privilégient une approche prudente, loin des paris spéculatifs sur quelques titres isolés. Une allocation multi-actifs calibrée selon la tolérance au risque du dirigeant combine actions, obligations et fonds monétaires, afin de préserver un coussin de sécurité tout en cherchant un rendement supérieur à celui des comptes courants.

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