Comment les grandes surfaces alimentaires parviennent à générer un trafic record grâce aux sms

Par Valentine Baudry

Les grandes surfaces alimentaires misent désormais sur le SMS pour remplir les parkings et les chariots. Messages courts, ciblage fin, mesure précise des visites, tout converge vers un marketing plus offensif.

Les enseignes testent des scénarios quasi hebdomadaires, ajustent les horaires d’envoi, comparent les réactions entre hypers urbains et discounters de périphérie, qui gagne vraiment la bataille du caddie numérique ? Objectif affiché, transformer chaque SMS en visites mesurables grâce à des campagnes SMS en GSA couplées à des stratégies de drive-to-store mobile, capables de générer un trafic qualifié en magasin durablement.

Pourquoi le sms devient un levier décisif pour la GSA

Pour les grandes surfaces alimentaires, le SMS s’impose comme un outil direct pour activer du trafic physique. Le message arrive dans la poche du client, sans filtre ni algorithme, quel que soit son modèle de téléphone. Les taux de lecture frôlent des niveaux que peu de supports digitaux atteignent.

Lire aussi :  Stratégies gagnantes pour un rebond commercial réussi

Grâce à cette attention quasi garantie, chaque enseigne peut transformer une promotion ciblée en message personnalisé qui crée un lien direct avec le foyer. Ce canal de proximité complète les prospectus papier et accompagne la transition vers des campagnes plus mesurables, capables de relier clairement un envoi SMS à des visites en magasin.

Ce que révèlent les chiffres 2025 sur le coût par visite et les taux de visite

Les enseignes qui publient leurs premiers bilans 2025 mettent l’accent sur la capacité du SMS à générer des visites incrémentales. Au‑delà du budget global investi, la question qui domine est celle du coût par visite, devenu l’indicateur de référence pour comparer les campagnes drive‑to‑store entre formats d’enseignes et périodes de l’année.

Les directions marketing suivent de près les visites physiques observées après chaque envoi de campagne. À partir de données de mobilité anonymisées, elles calculent un taux de visite en magasin et un ROI incrémental, à partir d’une mesure indépendante qui distingue les clients exposés au SMS d’un groupe témoin non sollicité. Parmi les indicateurs suivis, on retrouve les suivants.

  • Part des destinataires qui se déplacent en magasin dans les jours suivant la campagne.
  • Durée moyenne entre la réception du SMS et la visite constatée.
  • Évolution du panier moyen des clients exposés à la campagne.
  • Performance du SMS comparée à d’autres leviers drive‑to‑store sur la même période.
Un SMS géolocalisé, envoyé au bon moment et correctement mesuré, peut rivaliser avec les meilleurs leviers publicitaires pour générer des visites supplémentaires en grande surface alimentaire.

Le rôle du ciblage local et de la récurrence dans la performance

Les analyses WellPack menées en 2024‑2025 montrent que les campagnes SMS les plus efficaces sont paramétrées magasin par magasin. Les enseignes utilisent un ciblage géographique fin, basé sur la zone de chalandise, quelques codes postaux prioritaires et le temps moyen de trajet jusqu’au point de vente.

Lire aussi :  Enjeux 2025 pour les marketeurs : Zoom sur la compréhension client et l'analyse des données

Ce travail de segmentation accroît nettement la rentabilité : le coût par visite moyen recule de 2,05 € en 2024 à 1,39 € sur la période du 1er janvier au 30 juin 2025, avec un plancher observé à 0,37 €. La récurrence des campagnes SMS, envoyées par vagues rapprochées, consolide ce gain en installant un réflexe d’achat en magasin.

Règles de rédaction d’un message qui incite réellement à se rendre en magasin

Les résultats 2025 publiés par WellPack montrent que la qualité du texte joue un rôle direct dans le taux de visite, qui atteint en moyenne 8,81 % pour les GSA. Après l’identification de l’enseigne, le message gagne à démarrer par une accroche claire mettant immédiatement en avant l’avantage client principal.

Un SMS performant décrit ensuite l’offre, la durée et parfois le magasin concerné, afin de réduire au maximum les ambiguïtés. L’ajout d’un léger sentiment d’urgence lié à la fin de la promotion, combiné à un appel à l’action explicite comme « Venez dès aujourd’hui » ou « Profitez de l’offre en magasin », transforme la lecture en visite mesurable.

À l’approche des grands temps forts de consommation comme le Black Friday ou les fêtes de fin d’année, le messaging mobile offre aux enseignes de GSA une stabilité de prix et une pression commerciale maîtrisée, avec une performance drive-to-store mesurée de manière transparente par des tiers indépendants.

Flavien Charles, Directeur Général & Associé de WellPack

Quand envoyer les sms pour capter les courses de milieu et fin de semaine

Les analyses de campagnes menées par WellPack en 2025 montrent que les courses alimentaires s’organisent par vagues, avec un pic au milieu de semaine puis un second en fin de semaine. Les enseignes qui anticipent ces deux moments-clés ajustent leur calendrier d’envoi plutôt que de se limiter à une diffusion massive unique.

Lire aussi :  Créez votre personal buyer : votre allié pour cibler vos clients

Les meilleurs résultats apparaissent quand les promotions drive-to-store sont poussées le mardi matin recommandé, puis la veille du plein de courses, sur des créneaux 10h-13h pour toucher les actifs et parents en repérage. Beaucoup de GSA ajoutent un envoi 17h-19h ciblant la sortie de bureau, tout en affinant chaque zone grâce à des A/B tests horaires fondés sur les historiques de visites géolocalisées.

Discounters, grands hypermarchés et écarts de résultats

Le baromètre WellPack publié à Malakoff le 26 novembre 2025 distingue nettement les performances des enseignes discount et celles des grands hypermarchés. Les premiers construisent leurs SMS autour d’un fort focus prix, avec des exemples concrets de paniers économisés, alors que les seconds misent davantage sur l’assortiment, les services et les programmes de fidélité.

Sur plus de 100 campagnes SMS géolocalisées menées entre le 1er janvier et le 30 juin 2025, le coût moyen par visite tombe à 1,39 € contre 2,05 € en 2024, avec un record à 0,37 € et un taux de visite de 8,81 % (100 visites pour 1 136 SMS). Les enseignes discount affichent ainsi un CPV plus performant, jusqu’à 50 % plus bas que les hypermarchés, générant parfois un ROI incrémental proche de x7,30 pour les opérations les mieux ciblées.

Notre site est un média approuvé par Google Actualité.

Ajoutez Mediavenir dans votre liste de favoris pour ne manquer aucune news !

nous rejoindre en un clic
google news follow

Rejoignez la communauté

Laisser un commentaire