Une projection effrayante signée Roland Berger fait vaciller les certitudes du service public. L’étude décrit une bascule accélérée par l’automatisation, et jette une ombre sur l’emploi public mondial dès cette décennie.
Les projections convergent sur des tâches répétitives, standardisées, et une chaîne de traitement des dossiers accélérée. Avec l’impact de l’IA générative, des postes administratifs menacés basculent vers l’automatisation partielle, jusqu’à un tiers des missions touchées, dont 7 à 10 % entièrement remplaçables selon les scénarios. Le compte à rebours a commencé.
Ce que révèle l’étude de Roland Berger sur l’automatisation dans le public
Selon une analyse du cabinet Roland Berger consacrée au service public, près d’un tiers des missions pourrait être remodelé par l’IA dans les prochaines années. Le rapport avance que 36 % des postes verraient leur contenu évoluer de façon marquée, et que 7,5 % des emplois seraient exposés à une bascule vers une automatisation totale estimée en fonction des processus réellement standardisables.
Le document précise l’ampleur des effets en équivalents temps plein, afin de quantifier les redéploiements possibles plutôt que des suppressions brutes. Cette étude de Roland Berger s’appuie sur une méthodologie d’évaluation sectorielle croisant tâches, outils numériques et niveaux de qualification, ce qui permet de distinguer les activités reconfigurées par l’IA de celles qui resteront ancrées dans la relation humaine et la décision publique.
Quels métiers en première ligne, lesquels « augmentés » ?
Les fonctions administratives répétitives affichent la plus forte exposition, à commencer par les assistants, secrétariats et équipes d’accueil, soit des métiers de bureautique où la rédaction standard, la saisie et le classement peuvent être automatisés. Les centres de contacts et certaines tâches de back-office sont cités comme terrains d’expérimentation avancés, avec une productivité accrue mais un périmètre de poste appelé à changer.
D’autres rôles gagneraient plutôt en puissance. Des enseignants assistés par IA pour la préparation différenciée, aux contrôleurs et inspecteurs appuyés par la détection avancée des fraudes, l’IA sert d’amplificateur : tri des dossiers, ciblage des anomalies, synthèses rapides, tout en maintenant la décision et l’arbitrage chez les agents qualifiés.
Entre inquiétude et adaptation : quelles réponses pour les agents et les jeunes entrants ?
Le message général suscite des craintes légitimes, mais il ouvre aussi des marges de manœuvre. Les administrations peuvent sécuriser les parcours avec des modules IA pour tous, des certifications internes et une reconversion professionnelle ciblée vers des postes à forte relation usager, au contrôle de qualité des algorithmes, ou à la gestion de projets de transformation.
Pour les débutants, l’insertion des jeunes exige des étapes concrètes : stages plus longs, tutorat renforcé, chantiers transverses où l’IA outille la montée en compétences, sans remplacer l’apprentissage des fondamentaux. Des concours adaptés, des évaluations sur cas pratiques et des binômes senior-junior peuvent préserver les tremplins d’entrée, même si certaines tâches de démarrage se trouvent automatisées.
L intiligence artificielle ok mais soyons sérieux ! Foutez moi dehors se qui sort des grande école des bon a rien on leur apprend comment escroquer les contribuables avec des tva et taxes sur tva le jour que les politicards vont disparaître la France ira dans le vert ! Expulser direct tous ses escros tous les partis confondu