Pour 76% des salariés, le droit d’aller au bureau chaque jour doit être garanti

Par Frederic Becquemin

La demande d’accès quotidien au bureau ne faiblit pas depuis l’essor du travail hybride. Selon une enquête Ipsos/BVA, 76% des salariés veulent que le droit d’aller au bureau soit garanti, sans quotas.

Vous mesurez l’impact sur le lien social, la collaboration et la performance, surtout lorsque les équipes se dispersent. Dans nombre d’entreprises, le retour en présentiel s’organise autour d’espaces adaptés, de services utiles et d’une localisation accessible. Les aménagements devraient refléter les attentes des salariés, avec des exemples concrets, postes ergonomiques, salles dédiées, zones calmes, et un niveau de confort qui soutient l’efficacité. Sans compromis.

Ce que révèle l’enquête Ipsos/BVA sur le droit au bureau

Publiée en 2025, l’enquête confirme que 76 % des salariés veulent pouvoir se rendre au bureau chaque jour s’ils le souhaitent. À travers la méthodologie et les angles analysés, le sondage Ipsos/BVA met au jour une préférence pour un modèle équilibré, qui ne renonce pas au présentiel.

Cette majorité cohabite avec l’adhésion au télétravail, signe d’un modèle équilibré. Parmi les chiffres clés 2025, la volonté d’alternance illustre une tendance travail hybride stabilisée et reflète l’opinion salariés sur la liberté de choix : adapter le lieu de travail aux tâches, aux équipes et aux impératifs. Voici les repères clés :

  • Droit d’accès quotidien au bureau revendiqué par une large majorité.
  • Recherche d’un équilibre entre présentiel et télétravail.
  • Choix du lieu selon la nature des missions et la coordination nécessaire.
  • Attente de règles claires pour organiser les rythmes hybrides.

Entre lien social et productivité, le bureau reste central

Les salariés associent le bureau à la qualité des échanges, qu’ils soient formels ou informels. Au‑delà des réunions planifiées, la transmission et l’entraide se nourrissent du lien social au travail, avec des interactions rapides qui fluidifient les décisions et limitent les malentendus.

Le collectif reste un atout pour la créativité et la coordination de projets. Beaucoup décrivent une collaboration en présentiel plus efficace lorsque l’on doit co‑concevoir, arbitrer, tester ou former. Cela va de pair avec une meilleure productivité perçue sur les tâches nécessitant échanges, feedbacks et itérations rapides.

Le bureau demeure le socle du collectif ; il accélère la décision et réduit les frictions dans les projets.

Confort, équipements et services plébiscités au bureau

Le bien‑être au bureau passe par une ergonomie soignée : siège réglable, hauteur de table, luminosité et acoustique maîtrisée. À ces paramètres s’ajoutent des zones calmes et des espaces de détente, qui renforcent le confort des espaces et permettent d’alterner concentration et échanges.

La performance se joue aussi dans l’outillage : écrans supplémentaires, salles de réunion équipées, cabines d’appel, visio fiable et sécurité réseau. Quand ces équipements de travail sont disponibles sans frictions, les équipes gagnent du temps, limitent les interruptions et livrent plus sereinement les livrables attendus.

Organisation des espaces et impacts sur bien-être, productivité et attachement

La configuration des lieux influence les pratiques. Les équipes cherchent l’équilibre entre circulation fluide et bulle de concentration, avec des espaces adaptés aux tâches. Les débats sur les bureaux fermés vs open-space reflètent des besoins hétérogènes : confidentialité pour certains, proximité du collectif pour d’autres.

Le partage de postes fait parler. Dans un flex-office contesté, la difficulté à personnaliser son environnement impacte le sentiment d’ancrage ; les liens entre bien-être au travail, repères spatiaux et identité d’équipe pèsent sur l’attachement à l’entreprise, surtout lors de l’onboarding ou des projets à forte charge mentale.

Méthodologie de l’étude et périmètre des répondants

Pour garantir la fiabilité, les instituts détaillent le protocole : questionnaire auto‑administré en ligne, durée limitée et filtres qualité pour éviter les réponses incohérentes. Ce cadre s’inscrit dans une méthode CAWI standardisée, permettant des comparaisons d’une vague à l’autre et un traitement statistique rigoureux.

La composition est contrôlée par quotas socio‑démographiques et secteurs d’activité, afin de refléter la diversité des métiers de bureau. L’échantillon salariés est pondéré et présenté avec marges d’erreur, gage de transparence sur la représentativité et la stabilité des tendances observées.

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