Le sort de Casino se joue ce lundi : qui va remporter la bataille d’offres

Par Louise Caron

Les propositions de rachat pour le distributeur, émanant du trio d’hommes d’affaires Niel, Pigasse et Zouari, et du duo Kretinsky et Ladreit de Lacharrière, ont été prolongées jusqu’à lundi 10 juillet. Les deux offres poursuivent donc leur course dans cette compétition pour l’acquisition.

Le weekend promet d’être chargé. Niel, Pigasse et Zouari ont prolongé la durée de leur proposition pour le distributeur en difficulté, Casino, comme mentionné dans un communiqué du groupe vendredi. Le duo Kretinsky et Ladreit de Lacharrière suit le même calendrier.

« 3F Holding, le consortium d’investissement formé par Niel, Pigasse et Zouari, a décidé d’étendre la validité de son offre, initialement soumise le 4 juillet, jusqu’au 10 juillet », la date limite initiale étant le 7 juillet, a annoncé Casino. Le distributeur a confirmé à l’AFP que les deux offres ont maintenant une échéance commune.

Contraste des offres

C’est Casino, en phase de conciliation, qui a le dernier mot concernant les solutions retenues et a dévoilé mercredi à ses créanciers les deux offres de rachat soumises par ses courtisans.

Le consortium Niel-Pigasse-Zouari envisage d’investir 900 millions d’euros avec des partenaires financiers dans le groupe Casino. Cette contribution sera à moitié en fonds propres et, pour l’autre moitié, en émission de dette. Ils affirment avoir le soutien d’un consortium majeur de créanciers de Casino. Leur offre prévoit, d’après le distributeur, le maintien des emplois actuels.

De leur côté, Kretinsky et Ladreit de Lacharrière proposent une offre ferme prévoyant l’apport de 1,35 milliard d’euros de fonds propres, dont près de 900 millions seraient apportés personnellement. Ils prévoient également de transformer 5 milliards d’euros de dette brute en près de 500 millions d’euros de capital.

Verdict du CSEC lundi

Avec une dette faramineuse de 6,4 milliards d’euros, le groupe Casino est dans une situation économique préoccupante. Sa société mère, Rallye, ne se porte guère mieux avec une dette approchant les 3 milliards d’euros. Vendredi dernier, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a convoqué cette dernière devant sa commission des sanctions. L’accusation ? Des communications jugées « fausses ou trompeuses » concernant sa dette entre 2018 et 2019. L’AMF a donc demandé une amende de 25 millions d’euros à son encontre.

Il convient de noter que c’est à travers Rallye que Jean-Charles Naouri exerce son contrôle sur le distributeur Casino. Un autre point notable est qu’un comité social et économique central (CSEC) exceptionnel de Distribution Casino France (DCF), l’entité qui abrite l’activité commerciale de Casino en France, a été programmé. Ce comité, prévu pour le lundi 10 juillet à Saint-Etienne, sera consacré à la vente de 119 magasins à Intermarché.

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3 réflexions au sujet de “Le sort de Casino se joue ce lundi : qui va remporter la bataille d’offres”

  1. Ex cadre dirigeant du groupe Casino,
    J,avais anticipé le naufrage il y a 8ans gestion calamiteuse, ambiance désastreuse,
    Naouri aux commandes, c,était joué d,avance ,
    Scandaleux,

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