Un mur construit par des militants devant le ministère de la Transition écologique

Des militants écologistes ont bâti un mur de briques, pour protester contre l’inaction du ministère de la Transition écologique.

Les écologistes en colère

Seulement deux jours après la réélection d’Emmanuel Macron, les premières protestations commencent. En effet, un groupe de militants écologistes a exprimé son désaccord avec le chef de l’État. Ils s’en sont pris au ministère de la Transition écologique.

Ainsi, dans la nuit du 25 au 26 avril, un groupe formé d’une trentaine d’activistes a érigé un mur en bloc de pierres. Tagué du message « Ministère fermé, reprenons les terres ». Une action qui vise directement Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique.

Le collectif « Terres de Luttes », à l’origine de cette action, s’oppose à la bétonisation des terres, « bradées au profit d’extension d’aéroports, d’entrepôts Amazon. Ou autres centres commerciaux par centaines ». Ainsi, la construction de ce mur symbolise la fermeture souhaitée du ministère de la Transition écologique. Mais aussi la construction massive de bâtiments, jugés inutiles et polluants par le collectif.

Par ailleurs, le collectif a prévu beaucoup d’actions ce mardi 26 avril, pour lutter contre les projets polluants. « Après 50 ans de destruction du vivant par les pouvoirs économiques et politiques, nous pouvons donner un signal de résistance fort en attaquant les projets injustes et polluants et les entreprises écocidaires partout sur le territoire. » a indiqué le collectif sur son site internet. Le collectif répertorie toutes les actions de luttes sur une carte. Qu’il s’agisse de projet de construction d’aéroports, de fermes-usines, barrages, entrepôts, centres commerciaux …

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Beaucoup de Français se sont insurgés du peu de temps accordé à l’écologie durant le débat entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’enjeu est pourtant majeur. Il nous reste trois ans d’après le rapport du GIEC pour éviter les effets dévastateurs du changement climatique. Mais les militants n’ont plus confiance dans le ministère pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pourtant Emmanuel Macron a promis de faire de l’écologie une priorité pendant son nouveau mandat. Pour ce faire, il souhaite que son Premier ministre ait la charge de la « planification écologique ». Une promesse jugée manifestement insuffisante pour les activistes qui se sont désolés de la réélection d’Emmanuel Macron.

« On ne va pas attendre un quinquennat de plus que le gouvernement agisse. On ne peut plus croire à ses promesses » a indiqué une militante au journaliste Clément Lanot. Avant d’ajouter : « On n’a pas grand-chose à dire au prochain ministre, on n’a plus confiance. C’est plutôt un message pour tous ceux qui luttent contre la bétonnisation. On ne va pas laisser passer un hectare de plus de béton sans mettre une pression. »

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