L’attrait croissant des femmes françaises et cryptomonnaies alarme les conseillers financiers. Cette fascination pour les gains rapides, alimentée par les réseaux sociaux, pousse vers des investissements sans fondations solides.
Les professionnels dénoncent cette approche impulsive qui ignore les risques financiers accrus inhérents aux actifs numériques.
Un attrait jugé inquiétant par les spécialistes du patrimoine
L’engouement croissant des femmes françaises et cryptomonnaies suscite des réactions mitigées dans les milieux financiers professionnels. Les conseillers en gestion de patrimoine observent avec préoccupation cette tendance qui privilégie des actifs volatils au détriment d’une épargne traditionnelle sécurisée. Cette approche inversée inquiète particulièrement Anne-Laure Frischlander-Jacobson, fondatrice d’Evvest, qui constate une négligence des bases d’un patrimoine équilibré.
Les professionnels du secteur pointent du doigt l’absence d’éducation financière solide qui accompagne cette ruée vers les cryptomonnaies. Selon les observations d’Evvest, nombreuses sont celles qui se lancent sans maîtriser les mécanismes fondamentaux de l’investissement traditionnel. Cette lacune expose les investisseuses à des risques financiers accrus, particulièrement problématiques lorsque ces placements représentent une part disproportionnée de leur épargne globale.
« Ce qui nous alarme, c’est cette inversion : débuter par la crypto, sommet risqué de la pyramide patrimoniale, avant même de poser des fondations. La finance traditionnelle – livrets, assurances-vie, actions – n’a pas le glamour d’un +30 % en dix jours. Pourtant, elle soutient l’économie réelle et sécurise un patrimoine. »
Anne-Laure Frischlander-Jacobson
La génération TikTok et X attirée par le gain rapide au détriment de projets concrets
Les réseaux sociaux transforment radicalement l’approche financière du jeune public féminin qui découvre l’univers de l’investissement à travers des contenus viraux. TikTok et X regorgent de témoignages spectaculaires de gains rapides qui séduisent par leur simplicité apparente. Cette exposition massive influence directement les choix d’investissement, orientant vers un investissement spéculatif et abstrait déconnecté des réalités économiques tangibles.
Face à cette dynamique préoccupante, les experts recommandent une approche mesurée qui respecte une limite prudente des placements risqués. Anne-Laure Frischlander-Jacobson préconise de ne pas dépasser 5 % du portefeuille total en cryptomonnaies. « Mieux vaut privilégier un retour stable de 4,5 % qu’un gain spectaculaire suivi d’un effondrement potentiel », souligne-t-elle, rappelant que la construction patrimoniale nécessite patience et diversification plutôt que recherche de performances éphémères.
Ce qui leur fait surtout peur, c’est l’intérêt que représente le bitcoin face à l’économie du XXe siècle contrôlée par les banques et les financiers.
Le Bitcoin est justement fait pour contourner ces groupes qui contrôlent de la monnaie de singe qui est imprimée sans limite par les états et qui, au lieu de nous faire gagner de l’argent, ne nous fait à la limite, juste pas en perdre quand on voit la dévalorisation de nos monnaies.
Le bitcoin, c’est la liberté, le contrôle des transactions et surtout une véritable richesse personnelle sur laquelle personne (à part les propriétaire des bitcoins) n’a de prise dessus.
Les Femmes l’ont compris, et elles ont bien raison.