Des parents indiens portent plainte contre leur fils qui ne leur a pas donné de petit-enfant
Un couple indien reproche à son fils de ne pas lui avoir donné de petit-enfant, allant jusqu’à réclamer une compensation financière de 622 000€.
Le couple réclame un retour sur investissement si leur fils ne leur donne pas de petit-enfant
Un couple indien réclame une compensation financière à leur fils s’il n’a pas d’enfant « dans l’année ». Sanjeev (61) et Sadana (57) Prasad ont porté plainte pour « har•cèlement moral » contre le fils Shrey Sagar, qui ne leur a pas « donné de petit-enfant, malgré six ans de mariage ». Le couple réclame pas moins de 622 000 euros, somme qu’il considère avoir investi pour leur fils. De son éducation à son mariage somptueux dans un hôtel 5 étoiles en passant par sa formation de pilote aux États-Unis… Sanjeev et Sadana Prasad ont déroulé la liste des dépenses consacrées à leur fils au fil des années.
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En plus d’avoir « dépensé toutes [leurs] économies dans son éducation », le couple rappelle avoir aidé leur fils lors de chaque difficulté financière. « Il est revenu en Inde en 2007 (…) il avait perdu son travail et a mis deux ans à en retrouver un. Je l’ai également soutenu financièrement pendant toute cette période » rappelle Sanjeev Prasad. « J’ai donné tout mon argent à mon fils. » a-t-il déclaré à l’ANI. « Je n’ai plus rien maintenant. Nous avons dû faire un prêt pour construire cette maison. Nous sommes en difficulté à la fois financièrement et personnellement. »
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Un « har•cèlement moral considérable »
Dans le Times of India, le couple déclare souffrir d’un « har•cèlement moral considérable » alors qu’il désire « juste un petit enfant », avec lequel « passer du temps à la retraite ». Ils ajoutent que leur « immense souffrance » provient également du fait qu’ils ont rarement l’occasion de voir leur fils ou leur belle-fille. « Nous avons traité notre belle-fille comme si c’était la nôtre. (…) Malgré ça, elle nous rend rarement visite ce qui nous fait encore plus souffrir ». Shrey Sagar, qui n’a pas désiré se prononcer dans cette affaire vit actuellement à Guwahati en raison de son travail.
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Selon l’avocat de Sajeev et Sadana Prasad, AK Srivastava, ce procès est « le premier du genre à Uttarakhand et probablement dans tout le pays ». Dans un entretien pour le Time of India, il a déclaré que les attentes des parents de Shrey Sagar n’étaient « pas injustifiées ». « Ils ne sont pas en tort », a-t-il ajouté. « Cette affaire reflète la réalité de nos société. Nous investissons dans nos enfants, pour qu’ils aient les moyens de travailler dans de bonnes entreprises ». De fait, l’avocat considère que les enfants sont « redevables » envers leurs parents et leur doivent « un soutien financier ». Le procès devrait se tenir le 17 mai 2022.