Genève : la mairie cherche à identifier un planteur d’arbre clandestin
Trois nouveaux arbres ont été plantés dans la ville de Genève, à l’insu de la municipalité. Une initiative étonnante dont les autorités cherchent encore l’auteur.
Des plantations dont on ignore l’auteur
Le site de la ville de la Genève décrit le parc de Bertrand comme « riche de la très grande variété d’arbres qui l’entourent ». Fin mai, il a été encore enrichi de deux nouveaux arbres. Mais pas sur une initiative municipale. En effet, le 31 mai, quotidien local suisse La Tribune de Genève avait titré : « Mystère à Genève : Qui plante des arbres en secret ? ». Car le parc de Bertrand n’est pas le seul à avoir reçu un arbre surprise. La rotonde du Mont-Blanc, située au bord du lac Léman a également été dotée d’un nouvel arrivant. Un travail qui « semble professionnel » pour « un oeil amateur » selon le quotidien genevois.
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Il détaille en effet des arbres « bien accrochés à des tuteurs, les racines protégées de l’humidité ». Jusqu’à « une petite plaquette annonçant leur espèce ». Un « micocoulier » et un « métaséquoia » de Chine se sont ainsi invités parmi les bouleaux et les tilleuls du parc de Bertrand. L’identité de celui — ou ceux — qui ont planté ces arbres sans l’accord de la ville demeure inconnue. Si la municipalité ne compte pas sanctionner le ou les auteurs, elle les invite à se signaler.
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« Désobéissance civile non-violente »
« La ville de Genève demande aux auteurs de cette plantation d’arbres de prendre rapidement contact avec le service des espaces verts ». Voilà le message qu’à passé la mairie de Genève, au moyen d’un panneau planté devant les arbres. En revanche, le Département des finances, de l’environnement et du logement de la ville a exprimé son désir d’établir un dialogue. Il précise ne pas voir d’inconvénient à travailler de concert avec des initiatives privées, tout en rappelant qu’une « concertation » reste nécessaire. L’objectif est de « planter le bon arbre, au bon endroit, au bon moment ».
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Une telle initiative a déjà été observée en France. Début 2021 à Dijon, le collectif Plantation Rébellion avait lancé une opération de plantation clandestine dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. L’organisation, qui se présente comme « la branche armée du GIEC » avait donc réussi à planter près de 300 arbres. Elle a déclaré qualifier ce type d’action comme un mouvement « d’afforestation ». Selon Plantation Rébellion et par extension le collectif écologiste Extinction Rébellion Dijon, il s’agit d’une « désobéissance civile non violente ». Une telle action rejoint un objectif de prise de conscience des enjeux environnementaux à l’échelle de la société.