Zoophilie : un homme de 26 ans accusé d’avoir violé une chèvre
Le lundi 16 mai dernier, un jeune homme de 26 ans a été arrêté par la gendarmerie. Il est accusé de zoophilie après avoir violé une chèvre à Chaintreaux.
« Je préfère les chèvres aux femmes »
Les faits se sont déroulés à Fontainebleau en Seine-et-Marne, dans la nuit du mardi 10 mai. Un jeune homme de 26 ans s’est introduit dans une ferme de Chaintreaux et s’est adonné à la zoophilie en violant une chèvre.
S’il pensait s’en tirer sans problème, c’est raté. En effet, une caméra de vidéosurveillance a filmé toute la scène. Les images montraient donc le jeune homme « en train de mettre la main dans son short pour se masturber puis de s’approcher d’une chèvre et de la pénétrer », selon La République de Seine-et-Marne.
Le zoophile a donc été arrêté par les gendarmes de Fontainebleau, le 16 mai dernier. Il a alors plaidé coupable, déclarant qu’il « préfère les chèvres aux femmes ». Il a également indiqué que la chèvre l’aurait léché, ce qu’il a pris pour un signe de consentement.
Puis, une fois les méfaits accomplis, il a emmené la chèvre près de sa voiture, pour proposer à son ami de faire comme lui. Son ami aurait refusé, ainsi il n’encourt pas de poursuite judiciaire. Ensuite, il a abandonné l’animal dans un bois de Souppes-sur-Loing. Sa propriétaire a finalement retrouvé sa chèvre et l’a conduite directement chez le vétérinaire. Ce dernier a constaté des lésions génitales et effectué des prélèvements pour l’enquête.
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Le jeune homme sera jugé en novembre prochain par le tribunal de Fontainebleau.
La zoophilie, une pratique plus répandue qu’on ne le pense
En 2019, l’association Animal Cross publiait une étude alarmante sur la zoophilie. En effet, des sites pornographiques spécialisés dans la zoophilie enregistreraient environ 1,6 millions de visites mensuelles en France. Une pratique peu punie par la loi. En effet, les victimes ne pouvant pas dénoncer leur bourreau, les faits passent souvent inaperçus.
En France, la zoophilie est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Mais des pays sont beaucoup plus strictes sur le sujet, à l’instar du Canada, qui punit de 10 ans de prison cette pratique sadique.
Et pour cause, si certains zoophiles prônent « une autre manière de considérer les animaux, ce qu’une partie de la société n’est pas prête à accepter », la zoophilie est pourtant reconnue comme une maladie par l’OMS.